Il y'a de cela quelques jours, nous produisions un article sur l'arrestation d'un trafiquant de faux billets, d'origine Burkinabé, appréhendé par les vendeuses du corridor de Gonzagueville qui ont cru bon de le remettre aux mains des policiers du 24ème arrondissement, toujours dans le même secteur.
Elles auraient dû s'en douter! Le faussaire avait bien raison de les narguer en ces termes: ''La prison là, c'est ma maison''. Alors que ces braves dames, croyaient enfin avoir trouvé là l'occasion d'obtenir justice en se faisant au moins restituer les sommes d'argent que leur avaient grugé ce faussaire, particulièrement arrogant, c'est plutôt à un coup de théâtre qu'il a été donné d'assister!
Et de surcroît à une heure tardive de la nuit! Vers minuit, les flics font appel aux plaignantes à qui ils feront comprendre qu'il leur est impossible de condamner le faussaire en question au motif qu'il n'y aurait contre lui aucune preuve concrète. Surprenant, quand on sait que les faux billets utilisés par ce sinistre individu ont été ramenés par ces dames et qu'au cours de sa capture par les populations, des faux billets de 10.000f ont encore été retrouvés dans ses poches.
Que s'est-il donc passé pour qu'on en vienne à cette situation? Pour l'une de ces dames, répondant aux initiaux de M.D ''c'est parce qu'on ne peut rien faire qu'ils l'ont libéré''. Et tout porte à croire que les faits lui donnent raison sinon comment comprendre que cet faussaire international, ose se moquer de la justice Ivoirienne au point de lâcher en plein commissariat ''Appelez mon petit Baoulé là''.
Sans gêne aucune; Sous le regard impuissant des policiers qui devront encore subir l'insolence bruyante de cette jeune fille, apparemment en relation avec cet individu, qui, confiante en son influence, fera savoir à qui voulait l'entendre, ses relations avec le Numéro 1 du commissariat! Alors, comme ça, ce faussaire pourra reprendre tranquillement le cours normal de ses activités, avec l'onction de nos forces de Police, et au grand mépris du droit de citoyens, gagnant honnêtement leur pain.
Avis à nos autorités; et en particulier au Ministre de l'intérieur, qui gagnerait à sévir radicalement de sorte à ne pas laisser la pourriture puer au-delà de nos frontières! Sinon, pas la peine de rêver d'émergence!
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